souhaitée] et le royaume du Gwirikô avec comme capitale Sya, devenue Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), où régnait la dynastie Dioula de patronyme Ouattara, commandée par Famanga Ouattara, le frère de Sékou Ouattara. The dyula speak the Dioula language or Julakan, which is included in the group of closely interrelated Manding languages that are spoken by various ethnic groups spread across Western Africa. Dioula is most closely related to the Bambara language (the most widely spoken language in Mali), in a manner similar to the relation between American English and British English. Sékou meurt en 1745 laissant le trône à son fils Samanogo qui sera déchu par son frère Kumbi trois ans plus tard. Ça fait dix ans que les Dioula sont au pouvoir, ça suffit ! Le complexe Kong-Bobo-Dioulasso éclate. La langue Dioula est la langue commerciale qui s’est imposée en Côte d’Ivoire comme l’un des principaux dialectes voit sa communauté de locuteurs croître de jour en jour. Kong est l’un des plus anciens royaumes de l’Afrique de l’ouest situé sur les affluents des deux grands fleuves (Bandama-Comoé) de la Côte d’Ivoire favorisant les courants migratoires de cette région, qui dès le XIème siècle développa un commerce avec le Maghreb[12]. The dyula spearheaded Mande penetration of the forested zones in the south by establishing caravan routes and trading posts at strategic locations throughout the region en route to cola-producing areas. Après la mort de Kumbi en 1770, l'Empire va connaitre de nombreux tumultes, dont des épidémies provoquant des famines, ainsi que l'avancée des Français qui déstabilise la région. »[16] Pour cette période, les historiens disposent en majeure partie de sources européennes, comme le souligne ici l'historien Georges Niamkey Kodjo, « ces sources permettent de comprendre l'intérêt commercial et stratégique que représentait la ville de Kong pour la politique française en Afrique occidentale à la fin du XIXème siècle, politique qui visait d'une part, à relier le Soudan au golfe de Guinée et d'autre part, à éliminer Samori Touré qui constituait un frein au dessein français. Dans l'espace manding, l'islam a joué un rôle majeur dans édification des centres commerciaux qui structurent l'Empire, et dont les Dioulas tenaient une position dominante avec les Wangara et les Soninké[26]. In this teaching, Suwari followed a strong predilection in Islamic thought for any government, even if non-Muslim or tyrannical, as opposed to none. Les Dioulas se seraient dès lors concentrés à Bobo-Dioulasso où la lignée des Ouattara exerça encore un temps son influence jusqu'à ce que l'administration française procède à son affaiblissement vers 1915. L'invasion coloniale doublée des ravages de Samori Touré à Kong (1896) vont fragmenter le monde dioula qui se voit partagé par les nouvelles frontières issues de la démarcation coloniale française de L'A.F.O. Leur ancien chef lieu, Bobo-Dioulasso fait cohabité les populations bobo de tradition animiste et les Dioulas islamisés de longue date[21]. Ce dernier qui veut imposer l'Islam dans le royaume, y détruit les cases à idoles animistes et fait adopter le dioula comme langue véhiculaire (dialecte issu de la langue mandé)[12]. After he completed his studies, a karamogo obtained a turban and an isnad (teaching license), and either sought further instruction or started his own school in a remote village. Sometimes these political changes were not to the advantage of the Dyula, who employed Mande warriors to guard their caravans and if necessary could call in larger contingents from the Sudanic kingdoms. Alors que nous pourrions considérer que le pouvoir de parole revient de façon assez générale à l'élite, Dérive nous fait cependant remarquer que l'âge demeure l'ascendant le plus fort; « De ce point de vue, l'âge offre un trait discriminatoire commode, puisque, même s'il y a égalité quant à tous les autres traits (identité de sexe, de caste, familles de prestige équivalent), il y a toujours un aîné et un cadet, même si la différence est très ténue »[23]. In the seventeenth century, tensions between the Muslims and the local pagans in Begho erupted into a destructive war which eventually led to the total abandonment of the Banda capital. The dyula had long been accustomed to surrounding their cities with fortifications and taking up arms when it was deemed necessary in order to defend themselves and maintain the smooth flow of trade caravans. », raconte Lambert, un chef de barrage. Déroule la barre d'info petit moineau !Coucou tout le monde !! On les retrouve principalement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. En Côte d'Ivoire, toute personne Mandée pratiquant le commerce est nommée Dioula. Leur langue est le dioula, une langue mandingue [2] qui est peut être considéré comme une variante du bambara. The Mande conquerors of the nineteenth century frequently utilized trade routes established by the Dyula. For example, the Saghanughu clan was a dyula lineage living in Northern and Western Ivory Coast and parts of the Upper Volta. [10][11], Many of the trading posts established by the Dyula eventually became market villages or cities, such as Kong in today's Northeastern Côte d'Ivoire. Le dioula est une langue véhiculaire et d’intégration parlée au Burkina et dans plusieurs pays de la sous-région (Mali, Côte d’Ivoire, Guinée...). On the forest's northern fringes, new states emerged, such as Bono and Banda. Michelin Mia Dioula - Mohoua driving directions. Ainsi, la transmission du patrimoine historique manuscrit (et leurs copies) se transmet au même titre que la tradition orale, de génération en génération. The dyula presence and changes in the balance of power occasioned political upheavals in other places. [3], Over time dyula colonies developed a theological rationale for their relations with non-Muslim ruling classes and subjects in what author Nehemia Levtzion dubbed “accommodationist Islam”. Towards the end of the nineteenth century, many of Kong’s provinces had formed independent chiefdoms. Posted about 6 months ago | Comments Off on Côte d’Ivoire/Affaire de Dioula au pouvoir: Kyria Doukouré recadre Saïd Penda « Vous êtes un mythomane payé à la pige » Kyria Doukouré réagit à la dernière publication de Saïd Penda, journaliste camerounais, pro-Ouattara sur les Dioulas et le pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire. [2], The Dyula spread throughout the former area of Mandé culture from the Atlantic coast of Senegambia to the Niger and from the southern edge of the Sahara to forest zones further south. En Côte d’Ivoire, dans l’acception populaire, le Dioula renvoie aux langues du nord comme le Malinké. In the course of developing his state, Seku Wattara built a strong army composed mostly of defeated pagan groups. Tout en sachant que ces pays là n’existaient pas autrefois et qu’il y avait l’Empire du Mali. In "The Islamic Literary Tradition in Ghana", author Thomas Hodgkin enumerates the large literary contribution that was made by Dyula-Wangara Muslims to the history of not only the regions they found themselves in but also of West Africa as a whole. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dioula_(peuple)&oldid=176555216, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Bernhard Gardi, « Côte d'Ivoire : les boubous sénoufo et dyoula », in. The city of Kong retained the prestige of an Islamic commercial center, but it was no longer the seat of an important political power. The dyula have been predominantly Muslim since the 13th century. Voici la perception qu’en avait le chef d’État du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, avant que n’éclate la guerre en 2002; « Il vaut mieux que les Ivoiriens se préoccupent des causes réelles qui ont provoqué l’instabilité chez eux plutôt que chercher un facteur extérieur. [12], By the eighteenth century the dyula had become quite powerful in the area and wished to rid themselves of subordination to Senufo chiefs. Having established an empire, he adopted the religious title of Almami in 1884 and recreated the Malian realm. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le modèle dioula Maurice D Koué. Cet espace identitaire dioula où la lignée des Ouattara joue un fort ascendant, constitue l'un des ferments de la crise de l'« ivoirité » déclenchée par la remise en question de la légitimité ivoirienne de l'aspirant au pouvoir Alassane Ouattara en 1995[18]. Ces patronymes sont ceux portés par les Bambara =, D : Dagnogo Daho Diabagaté Diaby Diané Diarra Diarrasoiba Diomandé Diabaté Doumbia Doumbouya Dosso, K : Kanaté Kanouté Kanté Kamagaté Kamaté Kamara Karamogo Karamoko Keita Konaté Koné Koma Koita Kouyaté Kourouma Koroma, S : Samaké Sanogo Savané Souané Souaré Soumahoro Soumaré Sylla, « Mais l'important pour le Malinké est la liberté du négoce. "Juula" redirects here. This new state was governed by Samori and a council of kinsmen and clients who took on the management of the chancery and the treasury, and administered justice, religious affairs, and foreign relations. Kong fera partie de la Côte d'Ivoire, alors que Bobo-Dioulasso fera d'abord partie du Soudan français pour ensuite se situer en Haute-Volta aujourd'hui le Burkina-Faso. Le néologisme «ivoirité » est employé par l'autre aspirant à la présidence Henri Konan Bédié, dans son discours programme, ; « Ce que nous poursuivons, c’est bien évidemment l’affirmation de notre personnalité culturelle, l’épanouissement de l’homme ivoirien dans ce qui fait sa spécificité, ce que l’on peut appeler son ivoirité. [6], As fellow Muslims, dyula merchants were also able to assess the valuable trans-Saharan trade network conducted by North African Arabs and Berbers whom they met at commercial centers across the Sahel. Sékou voulant étendre son pouvoir, convoite la ville de Bobo-Dioulasso située au sud de l'actuel Bukina-Faso où s'établit un lieu privilégié pour le commerce (commerces de la kola, du sel gemme, de chevaux et de l'or) qui représente un « débouché naturel des richesses du Sahara »[14]. »[29]. [1], The Mandé embraced Islam during the thirteenth century following introduction to the faith through contact with the North African traders. !Aujourd'hui on se retrouve pour une nouvelle vidéo. Print. Ils commencèrent à adopter un mode de vie nomade de riches marchands ambulants. Les Dioulas ne sont rien d'autre que des commerçants d'origine malinké. This is because the Dagomba power to the north and Akan power to the south were too powerful; thus, the new kingdom rapidly declined in strength. It emerged as a commercial center when Malian merchants began trading in the territory which was inhabited by pagan Senufo and other Voltaic groups. The dyula brought their trading skills and connections and transformed Kong into an international market for the exchange of northern desert goods, such as salt and cloth, and southern forest exports, such as cola nuts, gold, and slaves. By 1883, Samori had successfully brought the local chieftains under his control and officially founded the kingdom of Wasulu. The dyula are patrilineal and patriarchal, with older males possessing the most power and influence. By the 14th century the Malian empire (c.1230-1600) had reached its apogee, acquiring a considerable reputation for the Islamic rulings of its court and the pilgrimages of several emperors who followed the tradition of Lahilatul Kalabi, the first black prince to make hajj to Mecca. « Il a mangé du pain. Les Dioulas ont ainsi été de grands promoteurs de l'Islam dans toute l'Afrique occidentale, ce qui a fourni aux peuples allogènes un fondement identitaire de même qu'une langue véhiculaire favorisant aussi les échanges commerciaux. Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube. Thus, an ulema (clerical) class known as karamogo emerged, who were educated in the Quran and commentary (tafsir), hadith (prophetic narrations), and the life of Muhammad. Côte d’Ivoire: Dabou, la peur est toujours là. Members of a given lu dispersed from the savanna to the forest, managed circulation of goods and information, placed orders, and effectively controlled the economic mechanisms of supply and demand. Like numerous other African peoples, they previously held slaves (jonw), who were often war prisoners from lands surrounding their territory. En effet, bon nombre d’études ont été déjà faites sur la langue en question, montrant à quel point elle est dynamique et importante tant bien économiquement que socialement. Sous son règne, la ville de Kong devient un centre important d'études islamiques où vont s'élever de nouvelles mosquées et autres lieux de cultes[12]. Jean-Francois Fakoly À l’heure où la Côte d’Ivoire joue son destin et où l’opposition dans sa large diversité, y compris des « Dioulas », s’attelle au prix fort du sang à faire barrage au 3e mandat d’Alassane Dramane Ouattara (ADO), l’heure n’est pas en principe aux querelles intestines. Les autorités ne s'y sont pas trompées et les orientations politiques vont dans ce sens. La dernière modification de cette page a été faite le 13 novembre 2020 à 17:38. Some consider Dioula, Bambara and Malinke as the same language, implying that Dioula describes the same language in Côte d'Ivoire and in Burkina Faso and that Bambara and Malinke are names for the same language used in Mali. Les Dioulas ne sont rien d'autre que des commerçants d'origine malinké. »[19] et qui devient le déclencheur d’une redoutable crise identitaire. The development of Dyula trade in Ghana and the adjacent Ivory Coast had important political consequences and sometimes military implications as well. With time, that difference has eroded, corresponding to the economic fortunes of the groups. DIOULA ou DYOULA - 8 articles : CÔTE D'IVOIRE • AFRIQUE NOIRE (Culture et société) - Littératures • AFRIQUE (conflits contemporains) • CÔTE D'IVOIRE • CÔTE D'IVOIRE • GUINÉE-BISSAU • BOBO • MANDÉ [5], Sheikh Suwari formulated the obligations of Muslim minorities in West Africa into something known as the Suwarian tradition. « Au milieu du XVIIIème siècle, les Watara contrôlent toutes les routes commerciales depuis Djenné au nord jusqu'à Grumanya au sud.»[12]. Here’s a running list of resources for learning and investigating Manding that is currently under construction but hopefully is useful nonetheless: D'abord, il s'agit du dioula comme langue véhiculaire en Côte-d'Ivoire et au Burkina Faso, parlée par trois à quatre millions de personnes au Burkina et cinq à sept millions en Côte-d'Ivoire. Deux identités religieuses distinguent les Dioulas de Kong; la Qaadriyya représentée par les Saganogo et la Tijaniyya représentée par les Diané[28]. L'historien Joseph Ki-Zerbo considère le Gwiriko comme l'Empire dioula des Ouattara[15]. But Gonja was not a fruitful land in which to try to maintain a centralized government. Côte d’Ivoire’s National Human Rights Council said on November 10 that 55 people were killed and 282 injured between October 31 and November 10. La Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Mali sont des pays où les Dioulas sont particulièrement implantés. La Côte d'Ivoire, le Burkina Faso sont des pays où les Dioulas sont particulièrement et majoritairement implantés. Even though they did not play a central part in the creation of the state, the dyula supported Samori because he actively encouraged commerce and protected trade routes, thus promoting a free circulation of people and goods. C'est ainsi qu'ils se répandirent, d'ouest en est, du Sénégal et du nord au sud, du Sahel aux forêts de Côte d'Ivoire, établissant des réseaux commerciaux[3],[4],[5],[6] à travers l'Afrique de l'Ouest et faisant des langues mandées les langues véhiculaires. They established decentralized townships in non-Muslim colonies that were linked to an extensive commercial network, in what was described by professor Philip D. Curtin as a “trading diaspora.” Motivated by business imperatives, they expanded into new markets, founding settlements under the auspices of various local rulers who often permitted them self-governance and autonomy. A highly educated karamogo could become a professional imam or qadi (judge). In an August 2003 report on Côte d'Ivoire, Human Rights Watch (HRW) indicated that [HRW English version] "[t]he term 'Djoula' or 'Dioula' is actually a Senoufo word for trader [but that] it also refers to a small ethnic group from the northeast" (HRW Aug. 2003; see also AllAfrica 22 Oct. 2002; PANA 30 Mar. Par exemple : en Côte d’Ivoire : A fɔ ko a ye na. Succession struggles divided the kingdom into two parts, with the northern area being controlled by Seku’s brother Famagan who refused to recognize the rule of Seku’s oldest son in the south. La menace d'AQMI pèse sur les frontières du nord du pays. Les Malinké en Côte d’Ivoire La version animée de cette cartographie est disponible en ligne via ce lien : Les Malinké en Côte d’Ivoire. The leadership of the army eventually developed into a new warrior class, called sonangi, which was gradually separated from the overall dyula merchant class.[13]. [16], These madaris were probably a positive byproduct of the long history of Muslims’ interest in literary work. Les Dioula sont environ 400 000 en Côte d’Ivoire. Dans son rapport d'août 2003 sur la Côte d'Ivoire, Human Rights Watch (HRW) a signalé que le terme « djoula » ou « dioula » signifie, en langue sénoufo, « commerçant », mais qu'il « désigne également un petit groupe ethnique du Nord-Est » (HRW août 2003; voir aussi AllAfrica 22 oct. 2002; PANA 30 mars 2001; Nations Unies 2 mai 2005). Descendants of former kings and generals had a higher status than their nomadic and more settled compatriots. Their unique contribution of long-distance commerce, Islamic scholarship and religious tolerance were significant factors in the peaceful expansion of Islam in West Africa. Le nom "dioula" couvre plusieurs entités différentes. »[16]. The city was also a religious center that housed a substantial academic community of Muslim scholars, with palaces and mosques built in the traditional Sudanese style. Considéré à tort comme une ethnie, selon l'ethnologue Amadou Hampâté Bâ, les Dioulas sont des commerçants ambulants malinké. Les commerçants Arabo-Berbères musulmans venus d'Afrique du Nord et de l'Orient par les voies trans-sahariennes étaient en contact avec cette noblesse. Many in rural areas combine Islamic beliefs with certain pre-Islamic animistic traditions such as the presence of spirits and use of amulets. Ce sont des Bambaras et des malinke. Si au Mali ou en Guinée laba , le mot Dioula signifie commerçant en bambara ou en maninkés, ce n'est pas le cas ici en Côte d'Ivoire. Michelin routes: fast and accurate route planning. établies par le décret du 17 octobre 1899 (Sénégal, Soudan français, Guinée, Côte d'Ivoire et Haute-Volta)[16]. En Côte d’Ivoire le groupe Malinké autrement dit Dioula s’est établi au nord-ouest autour de la ville d’Odienné dans la région du Denguélé. This migrant trading class were known as Dyula, the Mandingo word for “merchant”. Despite being illegal, the dyula still practice polygamy, and young people are often encouraged to marry within their own clan. Dyula society is hierarchical or caste-based, with nobility and vassals. Étant parmi les premiers musulmans d'Afrique de l'Ouest, ils ont été aussi parmi les premiers propagateurs de cette religion en Afrique People are fiercely loyal to their clan lineage, often expressing their cultural history and devotion through the oral traditions of dance and storytelling. Donc diverses ethnis et peuples ont été séparés. Indeed, it was his exploitation of their commercial network that allowed military leader Samory Touré (1830–1900) to rise to a dominant position in the Upper Niger region. » sera au BF : A ye buru dumuni kɛ. However, Samori’s professional army was the essential institution and the real strength behind his empire. We are currently seeking an experienced and qualified Dioula language professional to join our team of face-to-face freelance trainers in Abidjan, Ivory Coast (Côte d'Ivoire).